Arrivée du Duc Morkail

Losqu'il apprit par le garde la venue du Duc Morkail, Ombre pressa le pas jusqu'à l'entrée, il salua les gardes et souriant, accueillit son suzerain.

Soyez le Bienvenu en le fief que vous m'avez attribué messire Duc, je vais faire quérir tous les hommes et femmes du château pour que désormais nul n'ignore qui est mon suzerain.


Entrons ensemble que vous voyez les nouvelles installations

Ombre est ému par le magnifique présent offert par son suzerain. Il observe la magnifique bête, son port altier, sa puissance allié à une grande finesse.
Il balbutie :
... c'est une ... marque d'une grande ... estime que vous me faites. Soyez en remercié, je l'appellerai Morkson en votre honneur.

Ombre caresse le museau du cheval

Nous allons devenir ami

Arrivant du bois elle fut bientôt en vue du château, les gardes écoutaient silencieusement un échange entre deux hommes élégamment vêtus dont elle ne distinguait pas encore le visage. Elle fit de grands gestes des bras
- Ohé du château, belle journée non?

Sa jument encore pleine d'ardeur malgré les quelques heures de chemins qu'elles venaient de parcourir trottinait sur place quasiment, excitée par l'approche et la course qu'elle venait de faire contre Thomus et Zef. Elle se retourna scrutant les environs, et partit d'une grand rire. Elle l'avait si bien distancé qu'il n'était plus là, ou alors s'était-il perdu? Bah, il était assez grand garçon pour se débrouiller. Elle reporta son attention sur le jument et lui flatta l'encolure

- Du calme ma belle, tout doux, nous voilà arrivées

Elle repassa au pas, rênes longues, et s'approcha nonchalamment du petit groupe qui discourait à l'entrée. Mettant pied à terre prestement, passant les rênes par dessus la tête de Raison Garde et la menant ainsi, elle fit à pied les derniers mètres en défroissant sa jupe, et en enlevant les brindilles de ses cheveux, hors d'haleine et eclatante de joie. Elle entendit les mots prononcés par Ombre, et se tourna immédiatement vers l'animal en question. Une belle bête oui, un peu jeune encore peut-être, il lui faudra un peu de patience avant que de l'enfourcher. Un deux ans sans doute, le poitrail non encore éclaté, et la taille élevé déjà, un futur palefroi à n'en pas douter quand il aura harmonieusement et librement terminé sa croissance. Achevant d'évaluer le cheval, elle se tourna vers Ombre et Morkail, fit une reverence et se redressant dit très révérencieuse:

- Bien le bonjour à vous Messires, mes hommages et mes respects.

Se tournant vers Ombre et l'enveloppant d'un regard amusé elle usa d'un ton légèrement moqueur pour ajouter :

- Et bien, vous voilà seigneur et châtelain, ma foi, c'est amusant tout à fait... Vous allez bien trouver le moyen d'y accueillir dignement une vieille amie? Je n'ai pas resisté à l'envie de venir voir ce château de mes propres yeux... quand bien même vous avez oublié de m'inviter.

Ombre sursauta en entendant cette voix familière.

Corwynn ! heureux de vous voir .. encore plus ici

Ombre se précipita vers elle et l'étreignit

Ne pas vous inviter ! bien sûr que si, simplement j'attendais la fin des travaux. Votre chambre est prête au donjon, la chambre rouge ... Je me rappelle nos discussions.

Vous allez pouvoir découvrir ces lieux, qui sont un peu les vôtres.

Ombre s'inclina devant elle

Si vous voulez bien me suivre

Sur son cheval galoppant, au sein d'une courses poursuite amusante, Thomus se trouva distancé dans les méandres du bois par Corwynn, elle est bonne cavalière avec sa jument légère. La voyant se faufiler facilement, il finit par la perdre de vue.
A la sortie du bois, il aperçu le château et son amie prête a rentrer dans le bastion.
Arrivant tambours battants, il descendit promptement de sa monture en saluant ses hôtes.
Il regarda Corwynn, lui sourit et lança éssoufflé.

Bien le bonjour mes Sieurs, excusez moi, j'accompagnais dame Corwynn mais elle a eu la bonne idée de me semer.
On se demande bien à quoi servent les escortes!

Il se retourna et pris un grand écrin dans la sacoche attachée à son cheval. Il replaça sa mêche de cheveux pour parraitre plus présentable.

Messire Ombre, pour toute l'estime et tout le respect que j'ai pour vous, veuillez accepter ce présent, je l'ai fait fabriquer rien que pour vous, si vous le voulez bien, il en sera le signe de notre amitié.


Il tenait l'écrin a plat sur son bras et l'ouvrit.

Tenez, elle à vous!

Ombre vit approcher le cavalier qui arrivait à grand train. Ses hommes eurent un mouvement de défense, mais il reconnut les traits de messire Thomus, un des hommes de Bourgogne qu'il estimait. Il fit un geste de la main pour calmer ses hommes

Ombre le salua
Le bonjour à vous messire Thomus. Heureux de vous voir en ce château, il vous est ouvert pour quand il vous semblera bon d'y venir. Que chacun ici l'entende.

Ombre fut interloqué par le magnifique présent qui lui était fait, une arme de toute beauté, qui semblait sortir de forges de renom tant sa lame semblait belle et dangereuse.

Vous me comblez messire. un tel cadeau ! il faudra que je m'en montre digne, mon honneur doit se hausser encore ... mais a-t-elle un nom ?

elle n'a pas encore de nom, car elle n'est pas baptisée,
appelez là comme vous le souhaitez, moi je l'aurrai appelé Epée de Cadmos, héro civilisateur qui vainquit le dragon afin de pouvoir fonder la ville de Thèbe.

Ombre s'excusa auprès de ses hôtes

Je vais aller porter vos présents en la demeure, mais entrez donc et installez vous